Qu’est ce que le rétroplannnig ?
Le rétroplanning consiste à planifier les étapes d’un projet à partir de la date de sa mise en œuvre effective, et non de la date de début de sa préparation, comme la plupart des plannings : c’est pourquoi l’on parle de rétro-planning, on évalue l’action en perspective de bas en haut, depuis le futur jusqu’au présent. Cette méthode permet une meilleure organisation dans l’enchaînement des différentes étapes entre elles.
L’idée vient de ce qu’on ne peut pas commencer une étape tant que l’étape précédente n’est pas terminée : les tâches sont interdépendantes, il serait inutile, parfois contreproductif, d’entamer une tâche tandis qu’une autre est encore en marche, elles se bousculeraient.
Qui gère le rétroplanning ?
Le rôle de chef d’orchestre, si l’on peut dire, est dévolu au chef de projet qui supervise le travail des différentes équipes de façon à articuler les tâches entre elles, en sorte que chaque étape est comme un wagon attaché aux autres. C’est aussi la meilleure manière de conserver une vue d’ensemble du projet mis en œuvre, de mesurer son avancement, éventuellement d’évaluer son retard. C’est surtout nécessaire quand l’échéance finale est lointaine : naturellement, un rétroplanning ne s’appliquera pas à un projet dont la mise en œuvre serait rapide.
A quoi sert le rétroplanning ?
Cette méthode permet de bien identifier les ressources nécessaires à la réalisation du projet, en évaluer le coût quand il s’agit d’organiser un événement, de lancer un lourd chantier de travaux publics, de créer un site internet sans oublier aucune tâche, de créer une entreprise en tenant compte de toutes les démarches indispensables, etc.0
En outre, la vision panoramique du projet, en identifiant précisément les tâches, aide non seulement à les découper logiquement, mais encore à identifier chaque acteur. Selon le principe du partage des tâches, un service, ou un agent, se verra affecter tel rôle sans déborder sur le rôle d’un autre acteur : on y gagne en efficacité. Mais pour cela, il faut évaluer le temps à prévoir pour chaque tâche, de façon à ce qu’une étape ne vienne pas chevaucher la suivante, ou au contraire ralentir le train des actions à mener. Ce management du temps n’est pas forcément facile, il convient que le chef de projet s’enquière auprès de ses collaborateurs de ce qu’il est possible de faire dans un temps imparti.
Cet ensemble est souvent représenté dans ce qu’on appelle le diagramme de Gantt. Pour la petite histoire, cette attribution est injuste, car l’outil a été créé en 1898 par un sujet de la Pologne russe, Karol Adamiecki, mais il fallut attendre sa traduction en anglais par l’Américain Henry Gantt pour qu’il soit connu du monde entier. Voilà pour votre culture générale. Mais naturellement, l’essentiel à savoir n’est pas cela : parfois, quand le sujet est lourd, il convient de prévoir une étape de contrôle à la sortie de chaque étape, de façon à ce que le train des actions ne se mette pas à avancer hors des rails.
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Sources :
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