Le-directeur-d'Ehpad

 

Le rôle de l’Ehpad

S’il existe un secteur d’activité plein d’avenir, c’est bien celui qui recouvre l’ensemble des soins apportés aux personnes âgées. On estime que, dans moins de vingt ans, elles seront dix millions en France. Cela engendre une demande que l’offre doit satisfaire. Et parmi ces offres professionnelles, il existe des Ehpad – Etablissement d’Hébergement des Personnes Agées Dépendantes.

L’âge moyen pour les personnes âgées dépendantes est de 78 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes, mais à mesure que les générations nouvelles arrivent à maturité, avec des femmes ayant connu à peu près la même vie pratique que les hommes, cet écart entre les sexes est appelé à se réduire. Et à mesure que les soins à domicile s’améliorent et que le niveau général de la santé augmente, on peut dire que le public visé est plutôt celui des personnes généralement très âgées, c’est-à-dire globalement, selon l’état de santé de chacun, de plus de 85 ans, qui ne sont pas malades mais ont besoin qu’on facilite leur vie quotidienne. Cet établissement, l’Ehpad, doit être managé, et ce management revient au directeur d’Ehpad.

Le métier de directeur d’Ehpad

Les responsabilités de ce directeur peuvent varier selon la nature de l’Ehpad lui-même : S’il s’agit d’un établissement indépendant, il est la plus haute autorité hiérarchique, mais si l’établissement relève d’une structure plus générale qui l’englobe – par exemple, une association – il exerce son management sous cette autorité de supervision.

Cependant, dans tous les cas, les missions restent à peu près identiques, même si l’éventail des responsabilités peut changer en fonction du nombre des agents qui animent la structure. Essentiellement le directeur est un manager, qui doit donc coordonner les différentes équipes : infirmiers, animateurs, aides-soignants, mais également gérer ou au moins superviser la gestion des stocks, des achats d’équipements, voire conduire lui-même les projets de rénovation des lieux, ou de réorganisation, ou encore veiller à la démarche qualité.

Il lui faut également des qualités relationnelles, non seulement à l’égard de sa clientèle, mais aussi parce qu’il représente son établissement auprès de différentes organisations officielles, comme le Conseil Communal d’Action Sociale, le Centre Local d’Information et de Coordination des informations aux personnes âgées, des organismes avec lesquels il met en œuvre une méthode collective d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie.

On pourrait ajouter, selon la taille de l’établissement, sa promotion ou au moins la supervision de sa communication ; mais ce qui ne revient qu’au directeur de l’Ehpad, ce sont trois choses essentielles : d’abord, il doit élaborer avec le résident son projet de vie, non pas standardisé mais personnalisé ; dans cette optique, s’efforcer de le maintenir en contact le plus étroit possible avec ses proches qui sont absorbés par leur propre vie quotidienne ; enfin, veiller, bien sûr, à la bientraitance, à la déontologie, aux bonnes pratiques gérontologiques.

Une formation parfaite pour se former à ce métier

Ce savoir-faire est typiquement managérial, par-delà les spécificités professionnelles de l’activité. C’est dans cet esprit que notre école offre aux étudiants une formation au management médico-social, non seulement théorique, mais pratique, grâce au principe de l’alternance, ce qui leur permet de vivre une expérience professionnelle qui revient à commencer leur carrière à l’ISEAM.