Community manager

L’apparition d’Internet, et donc des réseaux sociaux, a suscité l’émergence d’un nouveau métier : le community manager, en bon français : l’animateur de communauté.
L’appellation pourrait prêter à confusion : le community manager n’est pas chargé de la communication interne de l’entreprise, ou de l’organisation concernée. Au contraire, son rôle est plus proche de la com externe : présent sur la toile, il anime les conversations autour de l’entreprise, et de fait, joue un rôle capital dans la présentation positive de la marque.

Le Community manager en première ligne

Le community manager parle et fait parler de sa marque, il suscite des commentaires, des avis, des échanges sur la toile, autant de signes qui témoignent de son existence et de sa vitalité.

Sa présence est d’autant plus indispensable qu’aujourd’hui une réputation peut être écornée par un commentaire malveillant, plus ou moins justifié, parfois même commandité en sous-main par un concurrent malhonnête, cela peut arriver, même si heureusement c’est rare. A charge pour le community manager de gérer ce qu’on appelle encore en anglais l’UGC, c’est-à-dire le contenu généré sur le site par les visiteurs et utilisateurs. Il lui faudra donc commenter les commentaires, répondre aux questions, désamorcer les critiques injustifiées, voire au besoin engager un dialogue avec les internautes ; bref garder le cap sur l’océan de la e-réputation.

Les qualités qu’on lui demande sont de plusieurs sortes.

Un rédacteur hors pair

D’abord, compte tenu de ce que nous venons de dire, il lui faut être diplomate dans ses interventions, et plus généralement, réactif et à l’écoute des attentes des visiteurs ou usagers.

Il doit savoir rédiger des textes adaptés au web, c’est-à-dire avec un contenu concentré en fonction du surfing des internautes. C’est dire qu’il doit avoir un minimum de fibre littéraire, mais adaptée à l’outil : le site n’est pas un livre, l’article n’est pas même tout à fait comparable à celui d’un journal en papier. Mais en tout état de cause, il lui faut une solide culture générale pour remplir sa charge.

Un maître des réseaux sociaux

Outre cet aspect éditorial et rédactionnel, il crée des groupes sociaux sur les grands sites comme Facebook, Myspace, Viadeo, Youtube, LinkedIn, Twitter et autres, avec lesquels il multiplie les liens en travaillant aussi sur le référencement. Ce qui implique une bonne maîtrise des outils médiatiques 2.0.

Il va sans dire que dans ce travail, une certaine familiarité – pour ne pas dire une familiarité certaine – de l’anglais est nécessaire, car cette langue abaisse les barrières de la communication et de l’information. Toutes ces compétences, vous les développerez dans notre école dans un cursus en alternance qui correspond donc idéalement à ce métier qui évolue aussi vite que les techniques auxquelles il a recours.