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Les cours à distance : un nouveau mode d’apprentissage

Avec le confinement, obligeant à l’adoption de cours à distance, les élèves et surtout leurs professeurs se sont rendus compte avec étonnement que les séances étaient beaucoup plus fatigantes que d’habitude. Il convient de se demander pourquoi.

Les avantages des cours en présentiel

La réponse à cette question réside probablement dans le fait que, en présentiel, le discours tenu par le professeur et écouté par les élèves bénéficie d’une activité cérébrale complète. Rappelons que l’on classe les zones corticales en trois aires, dites sensorielle, motrice et d’association. Mais en schématisant, nous dirons que le cortex supérieur, celui de l’intelligence rationnelle, bénéficie du soutien de l’activité, disons plus primitive, du cortex inférieur, celui de l’animalité. Quand les partenaires sont présents, beaucoup d’échanges s’opèrent en des termes que nous ne comprenons pas toujours, mais que parfois nous parvenons à identifier : par exemple l’action des phéromones émis par chacun de nous, qui émettent une sorte particulière de messages entre nous, en complément de notre discours articulé rationnellement. D’autres impressions nous envahissent en mode présentiel, quand par exemple une ambiance de rire, ou au contraire une tension nerveuse, a précédé de quelques secondes l’entrée du professeur dans la classe. On pourrait citer bien d’autres exemples.

La difficulté des cours à distance

Rien de tout cela n’existe dans le cours à distance, de sorte que les uns et les autres n’ont à leur disposition que leur cortex supérieur pour communiquer entre eux, enseigner et écouter l’enseignement. Cette situation exige un effort considérable du cortex supérieur qui doit pallier l’absence de toute activité en soutien du cortex inférieur. C’est ce qui explique probablement pourquoi l’on sort épuisé d’un cours en visioconférence.

L’ISEAM a donc du s’adapter aux circonstances et donner ses cours en visioconférence.